Edito // Rapport d’activité 2016

10 ans déjà !

2016 consacrera les dix années d’existence du projet E-FEST, une occasion de retracer le chemin parcouru et d’entamer une réorientation des actions que nous souhaitons pour les années à venir.

En 2007, le Festival Echos Sonores Tunis voit le jour, premier festival consacré aux musiques électroniques sur le territoire tunisien et plus largement dans toute la région Afrique du nord.

En 2008, abréviation du nom du festival, Echos Sonores devient Le FEST, intégrant des installations numériques au sein de sa programmation et développant des scénographies visuelles en introduisant le Mapping et Vj’ing dans ses soirées.

En 2010, E-FEST fait son apparition et le festival se transforme en projet dédié aux cultures numériques : il établit des conventions avec les écoles d’arts et de multimédias et organise des sessions de formations aux outils de créations numériques, il développe l’exposition d’œuvres artistiques qui questionnent les nouvelles technologies, et commence lui-même à produire des œuvres et des albums. Il initie également des résidences de création, et segmente sa programmation musicale en intégrant les musiques électroacoustiques.

L’E-FEST s’est construit pas à pas dans le temps, avec toujours la même revendication d’indépendance dans les choix des actions que nous menons. Loin de toute pression et de toutes convenances, la singularité du projet s’est affirmée par son contenu ainsi que par son rôle de défricheur auprès des publics.

Pour l’avenir, nous souhaitons, avant tout, rester fidèles aux deux principes qui fondent la philosophie originelle du projet, l’exigence artistique et la diversité, au travers d’une programmation ouverte à l’ensemble des champs artistiques contemporains et de productions in situ d’œuvres numériques transdisciplinaires.

L’articulation des actions que nous proposons pour cette édition 2016 souligne la réorientation du projet vers de nouvelles initiatives créatives et structurantes :

Création de « HAMJU », spectacle qui porte une interprétation sociologique sur le Mezoued en mêlant danse et arts numériques ; Création de « ELEMENTA », œuvre interactive son et lumière dans l’espace public de Bab Bhar ; Ouverture au sein du Efest-Lab d’un nouveau volet de rencontres professionnelles, dédiées à l’échange et la réflexion autour des enjeux culturels et créatifs sur le territoire ; Développement d’une nouvelle approche pour les workshops, sous la forme d’ateliers/résidences de 10 jours favorisant l’apprentissage par l’expérimentation ; Et pour clôturer les cinq jours du festival, toujours dans cette quête de cohérence et d’ouverture, la programmation « Electron Libre », consacrée aux  musiques électroniques que nous aimons, mettra les femmes à l’honneur, avec la présence de Paula Temple, Cio D’or, Aurora Halal, Deena Abdelwahed, et Gaël Segalen.

La redéfinition du projet E-FEST est lancée à l’occasion de ce dixième anniversaire, nous remercions nos partenaires et le public d’être à nos cotés et de continuer à croire à cette diversité culturelle ô combien nécessaire.

Afif Riahi

Rapport d’activité 2016

L’association Echos Electrik, créée à Paris en 2007 puis en 2012 en Tunisie, a pour objectif le développement, dans les pays du Sud, des pratiques artistiques innovantes qui questionnent les technologies numériques, et ceci par le biais de la médiation de l’artiste, la formation, la diffusion et la production artistique.
Plus spécifiquement, elle œuvre à populariser ces nouvelles pratiques et à les rendre accessibles au plus grand nombre, en développant des productions artistiques numériques ancrées dans le territoire, n interaction avec des artistes et des acteurs culturels en provenance des deux rives de la Méditerranée.

E-FEST est né en 2007 avec la volonté d’initier en Tunisie un dialogue entre nos pratiques artistiques et les cultures dites numériques. Nos principaux objectifs sont :

• Etablir le positionnement du projet E-FEST comme acteur important du développement des pratiques artistiques numériques sur le territoire tunisien ;
• Renforcer la production in situ d’œuvres numériques transdisciplinaires ;
• Offrir des possibilités de formation dans le domaine des cultures numériques ;
• Soutenir la diffusion des nouvelles formes d’expressions artistiques en lien avec les nouvelles technologies, arts du spectacle, arts visuels, musique, exposition, etc ;
• Créer des espaces de réflexions et de débats, sur les défis culturels et créatifs dans la région. Rencontres professionnelles, conférences, séminaires.


Rapport activités 2016